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L'éclairage public intelligent et les panneaux de signalisation dynamiques réalisés par Dimonoff à Laval finalistes aux prix Eureka ! 2024 d'Écotech Québec
Notre équipe exposera du 3 au 5 décembre 2024 au Smart Cities Connect Fall Conference qui se tiendra à Austin, TX
Contrôle d'éclairage à Grand Rapids, MI
La ville de Grand Rapids, Michigan, lance un nouveau projet d'éclairage avec l'aide de Dimonoff
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Nous avons constitué des équipes pour créer un monde connecté, intelligent, durable et sécuritaire.
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Nous assistons actuellement à un engouement mondial grandissant pour les villes intelligentes. Les villes des quatre coins de la planète cherchent constamment à adopter « l’intelligence », c’est-à-dire la capacité d’intégrer l’automatisation, les données, la technologie et l’innovation dans leurs opérations. Étant donné que le COVID-19 donne l’occasion aux entreprises technologiques et aux gouvernements de continuer à mobiliser des fonds dans les infrastructures numériques émergentes, il nous a semblé intéressant de développer la conversation sur les villes intelligentes autour de quatre questions principales :
Pour répondre à ces quatre questions, nous avons demandé à notre PDG et gourou des villes intelligentes, Bernard Têtu, de nous donner un aperçu de la manière dont la technologie peut être utilisée afin de fournir des solutions connectées aux villes du monde entier, ainsi que de ce que l’on peut attendre des villes intelligentes dans le futur. Voici ce que nous avons appris.
D’une certaine manière, nous y sommes déjà. Toutes les technologies nécessaires existent, qu’il s’agisse des capteurs et de l’électronique de contrôle, des réseaux de télécommunication, et il n’est pas nécessaire qu’ils fonctionnent tous à la 5G, car pour la plupart de ces applications (ex : contrôle et surveillance), les réseaux maillés sans fil gratuits feront amplement l’affaire.
L’intelligence signifie beaucoup de choses pour différentes personnes. Si nous parlons d’infrastructure, cela peut signifier l’automatisation ou la surveillance d’actifs en temps réel fournissant des informations sur l’état de santé, des statistiques sur la consommation d’énergie, des alertes pour la température ainsi que des informations essentielles et pertinentes sur les actifs distants. Cela concerne principalement l’infrastructure, qui représente une grande partie des actifs des villes, et qui permet d’assurer la fiabilité attendue pour rendre les services appropriés aux citoyens.
Ensuite, il y a les autres types de services : le transport, le contrôle du trafic, les soins de santé, la sécurité qui contribuent non seulement à élever notre niveau de confort, mais jouent également un rôle important dans l’efficacité (et la productivité) de nos modèles sociétaux, commerciaux et industriels.
Une ville intelligente parfaite serait beaucoup mieux équipée pour recueillir des informations en temps réel et créer des processus décisionnels beaucoup plus souples afin d'éliminer rapidement les obstacles au fonctionnement du système.
Comme nous avons pu le constater au cours de ces deux dernières années, tout est lié : tout goulet d’étranglement dans l’une de ces sphères aura un effet important sur plusieurs des autres secteurs. Une ville intelligente parfaite serait donc beaucoup mieux équipée pour recueillir des informations en temps réel et créer des processus décisionnels beaucoup plus souples afin d’éliminer rapidement les obstacles au fonctionnement du système.
Il est évident que certaines situations imprévisibles comme le Covid et les changements climatiques sont susceptibles de se produire à tout moment. Par contre, si nous pouvons recueillir des informations pertinentes plus précisément et plus rapidement que jamais, nous continuerons à améliorer notre efficacité pour nous adapter et continuer à fournir les services essentiels à la population que nous servons.
La terminologie « smart cities » devrait être vue comme étant un support pour les villes afin d’augmenter leur efficacité, leur productivité et leur autonomie et non pas comme étant une menace.
Premièrement, les responsables des villes et municipalités ont parfois tendance à voir l’arrivée de la technologie comme un danger, dans le sens qu’elle pourrait détruire des emplois et nuire à l’économie. Pourtant, Au moment qu’on se parle, on assiste non seulement à une pénurie de main d’œuvre mais également à un manque de formation de personnel dans ces nouvelles technologies. Il est important de faire comprendre que la terminologie « smart cities » devrait être vue comme étant un support pour les villes afin d’augmenter leur efficacité, leur productivité et leur autonomie et non pas comme étant une menace.
Dans le cas des systèmes d’éclairage public, en plus de mettre en place l’infrastructure d’information adéquate, ils extraient de l’information en temps réel afin de donner un portrait exact sur l’état de l’infrastructure électrique de la ville. En plus d’être rapides et précis, ces systèmes nécessitent moins de personnel et sont entièrement liées à la chaîne d’information. Ils représentent donc un grand potentiel pour le futur technologique des villes.
Deuxièmement, les compagnies de télécommunication tendent à privilégier l’utilisation du réseau cellulaire, technologie qui n’est pas du tout optimale sur le long terme. D’ailleurs, on prévoit même déjà un déclin dans les prochains 5-8 ans pour tous les réseaux cellulaires qui sont déployés en ce moment. D’un autre côté, la technologie de la radio maillée sans fil est non seulement davantage efficace mais sera fonctionnelle pour les 25 prochaines années. Dans ce sens, on n’est pas gênés d’affirmer que la durée de vie de la plateforme de technologie cellulaire est l’un des points qui tuent le potentiel des applications pour les villes intelligentes.
Sans avoir de boule de cristal, je dirais que nous devons commencer à contrôler sévèrement notre consommation de nombreux produits, dans le but de préserver la planète, notre santé et, au final, le système économique dans son ensemble.
Les transports sont également une question que nous devons améliorer. Et cela passe probablement par une densification des villes, qui devrait s’accompagner d’une meilleure offre de transports publics si l’on veut attirer les gens vers les centres-villes. L’électrification des transports est évidemment un sujet important et nous devons tous nous rendre compte que ce « volume » d’énergie devra encore être produit (pas à partir de combustibles fossiles, espérons-le) et transporté jusqu’à sa destination. Et ce ne sont pas toutes les villes qui sont actuellement équipées de manière adéquate pour acheminer ce volume d’électricité dans leurs centres-villes.
Nous assistons à une intégration de plus en plus poussée des systèmes afin de distribuer rapidement les informations aux équipes appropriées qui agiront de manière plus synchronisée.
Nous choisissons de vivre dans les villes pour diverses raisons, et principalement pour la disponibilité des services : commerces, proximité des soins de santé, événements culturels et de divertissement, ainsi que pour la sécurité que les villes procurent. À cet égard, des services de sécurité efficaces ont toujours reposé sur des communications rapides et fiables. Ces technologies existent bel et bien, et nous assistons aujourd’hui à une intégration de plus en plus poussée des systèmes afin de distribuer rapidement les informations aux équipes appropriées qui agiront de manière plus synchronisée : pensez aux situations qui peuvent impliquer simultanément la police, les ambulances, les hôpitaux, les pompiers, les services publics, etc.
De même, les appareils intelligents de périphérie nous permettront de collecter des informations beaucoup plus rapidement (sans nécessairement nous espionner), par exemple pour surveiller certains bruits (accidents de voiture, coups de feu, etc.), l’état des routes, les systèmes d’approvisionnement en eau, la qualité de l’air et bien d’autres applications simples qui contribueront certainement à façonner nos communautés et à garantir leur développement technologique.
Entrepreneur canadien en série depuis plus de 35 ans, Bernard Têtu est à l’origine de la création et de l’investissement de plusieurs entreprises technologiques de renom.
En 2006, il a créé et fondé Dimonoff, un pionnier innovant des technologies de contrôle sans fil et de surveillance à distance, qui a participé à cinq des plus grands projets de villes intelligentes au monde.
